Qu’est ce qu’une révolution ? Eh bien selon le dictionnaire Français, c’est un mouvement de retour à un état initial. C’est la rotation, c’est le cercle et quoi de plus harmonieux qu’un cercle. Mais c’est également, et selon une autre lecture une re-évolution. C’est se remettre en état de marche, ou comme un autre mot, "réussite" c’est re- sortir.
Ce qui, par la définition des deux mots, n’évoque pas un état "révolu", ou passé mais plutôt ouvre les champs du possible.
Au-delà de l’approche sémantique du phénomène, c’est l’orientation future qui est à mettre en lumière. Ce qui réoriente déjà l’angle de vue ou "retourne le sens", l’orientation.
Observons les scénarios du futur à travers l’arbre des possibles, et plus spécifiquement Les mutations économiques sociales et politiques.
Nous pouvons lire ce qui suit :
"Lorsque la rigidité et le conservatisme étouffent le rêve et la liberté, lorsque les gouvernants se coupent des gouvernés, le blocage de la société augmente la probabilité d'un mouvement social de grande ampleur... Une "mondialisation citoyenne" est en train de naître, en réponse à la mondialisation marchande, sur la base de revendications universelles: la sauvegarde de la planète et le respect de l'homme..."
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Dans le texte un autre mot intéressant : "revendiquer", du latin : vendicare. Ce qui signifie « affirmer [sa] force »
Continuons à explorer le futur à travers la branche "des évolutions géopolitiques et démographiques" :
Et si les ordinateurs rendaient possible une démocratie mondiale électronique?
"Contre-pouvoir au gouvernement mondial, une nouvelle utopie est possible: les réseaux informatiques pourraient permettre de créer un parlement électronique mondial. Il regrouperait tous les citoyens du monde dont la capacité à utiliser un ordinateur garantirait un niveau d'éducation et de responsabilité suffisant. L'expression "village global" prendrait alors un nouveau sens, ressuscitant l'utopie originelle de la démocratie grecque à l'échelle de la planète."
N’est ce pas une ouverture des champs du possible ? En terme de probabilité, plus nous explorons le futur, plus nous avons la possibilité de le prédire, et plus ce qui adviendra seras en texte, sous nos yeux, écrit ou dit : … à suivreIl était une fois, un imbécile qui avait un chien appelé Perdreau.
Ce chien était comme tous les chiens, c’est-à-dire qu’il ne jugeait
pas son maître et lui était raisonnablement attaché.
Il lui rendait les services que rend un chien.
Il grognait quand il voyait un individu à l’allure inquiétante.
Il aboyait quand quelqu’un sonnait à sa porte.
Un jour deux types à moto descendirent de leur engin et
s’avancèrent d’un air menaçant vers l’imbécile qui les regardait venir
avec un sourire d’imbécile, il croyait qu’ils venaient lui demander du feu,
en fait, ils voulaient lui prendre son portefeuille.
Le chien ne s’y trompa pas, il leur sauta dessus en hurlant et les mis
en fuite.
L’imbécile criait « Perdreau, viens ici ! Messieurs pardonnez lui, il
n’est pas méchant. Ah la sale bête ! Tu vas voir la tournée que
tu vas prendre.
Les deux voyous sautèrent sur leur moto et partirent très loin.
L’imbécile corrigea le chien qui n’y comprit rien, mais n’en continua
pas moins à aimer son maître, car les chiens sont fatalistes.
Ils savent que les hommes ont des réactions illogiques.
Il y eu plusieurs incidents de ce genre, chaque fois que le chien
croyait faire son métier de chien, l’imbécile lui tapait dessus et
se confondait en excuses auprès des chenapans, voleurs,
et bandits de tout poil que mordait le malheureux animal.
Il disait que celui ci était idiot, sanguinaire, et qu’il n’arrêtait
pas de commettre des bavures.
On a beau être chien et plein de bonne volonté, on finit par se lasser
de recevoir des coups, le chien Perdreau se lassa, cela se sut
assez vite dans le quartier.
L’imbécile habitait un pavillon, une nuit, un cambrioleur escalada le
mur, le chien entrouvrit un œil dans sa niche pour chien et le referma,
incontinent.
Le cambrioleur cambriola en toute tranquillité.
L’imbécile s’arracha les cheveux et corrigea le chien, lequel reçut
philosophiquement sa correction, n’étant pas à une inconséquence près
de la part de son patron.
Une autre nuit, ce fut un autre cambrioleur qui vint, ce cambrioleur
là avait un surin qu’il planta dans la bedaine de l’imbécile qui en
mourut.
En partant, l’assassin caressa le chien en disant « bon toutou ! »
Le chien pensa, car les chiens pensent : « Voila la première parole
aimable que j’ai entendue depuis longtemps ».
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Madame, Monsieur, Chers amis,
Je me sens particulièrement touché par les événements dont nous sommes témoins en Tunisie depuis quelques jours. Pas seulement parce que ma femme est franco-tunisienne et que ma belle-famille vit ces heures d'espoir mêlées d'angoisse, après 23 ans de dictature et de pillage de ce beau pays.
Depuis que j'ai dix-huit, je vis avec le sentiment d'être un citoyen du monde. Avec pour conséquence que je me sens concerné par tout ce qui touche mes frères et mes soeurs humains, quelque soit l'endroit de la planète. Je ne sais plus quel philosophe disait : « Je suis un humain. Par conséquent, je me sens concerné par tout ce qui touche à l'humain. » Je repense aussi à cette phrase du Christ (je rappelle que je n'appartiens plus à aucune religion, mais je n'ai pas jeté le bébé avec l'eau du bain) : « Ce que vous ferez au plus petit d'entre les miens, c'est à moi que vous le ferez ».
Je ne suis pas un analyste politique et je laisse cet exercice à ceux qui ont quelque chose de pertinent à dire. Ce que je veux vous partager, c'est ce que représente, pour moi, ce mouvement qui est en marche. Je me suis demandé : qu'est-ce qui a permis cette révolution ? Plusieurs éléments, d'après moi.
Leadership créatif - Lawrence Poole :
Dans une splendide région du Québec, je fus témoin un jour d’un extraordinaire travail d’équipe. Je me trouvais au-dessus d’un étang où plusieurs castors travaillaient sur un projet particulièrement complexe. Plusieurs jours d’observations m’ont permis de comprendre comment les castors arrivent à transformer un écosystème entier, d’une forêt à une plaine fertile.
Tous les castors qui vivaient dans ce marais boisé participaient à la construction d’un lodge immense. Inaccessible aux prédateurs, cette véritable forteresse était visible de la berge mais en partie submergée.
Des castors plus vieux semblaient diriger les efforts de l’équipe avec des claquements de queue parfois insistants. Attentif à leurs comportements, je fus frappé du sentiment d’urgence et d’importance qu’ils donnaient à leur travail. Ils semblaient aussi réduire leur projet ambitieux en activités de taille raisonnable. En effet, l’hiver serait bientôt là.
Les castors coupent des arbres pouvant atteindre 60 cm de diamètre. Ils transportent des branches, de lourdes roches et de la boue dans leurs pattes antérieures ou dans leur gueule. Palmées, leurs pattes arrière les propulsent avec puissance sous l’eau malgré leurs imposants fardeaux. Agissant comme un support, leur queue les maintient en place pendant qu’ils exécutent un travail délicat avec une grande dextérité.
Encore étonné de la façon dont la société des castors est organisée, j’ai compris que toute transformation qui réussit est l’aboutissement d’une série de 8 étapes:
1. Établir un sentiment de nécessité à court terme;
2. Former un comité « directionnel » puissant;
3. Créer une vision claire de ce qui est désiré et/ou requis;
4. Communiquer cette vision avec efficacité;
5. Investir les gens de pouvoir afin qu’ils puissent implanter cette vision;
6. Planifier en fonction de gains successifs, visibles à court terme;
7. Consolider les améliorations et construire sur le succès;
8. Intégrer les nouvelles approches dans l’ensemble de l’organisation.
Les premiers colons ont profité de ces plaines fertiles transformées par les castors pour créer des fermes très productives qui existent encore aujourd’hui. Avec cet exemple en tête, pourquoi ne pas mettre une équipe en oeuvre et transformer quelque chose qui profiterait de vos efforts ?
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