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mon univers Netvibes

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 20:15

 Il était une fois, un imbécile qui avait un chien appelé Perdreau.

Ce chien était comme tous les chiens, c’est-à-dire qu’il ne jugeait 
pas son maître et lui était raisonnablement attaché.
Il lui rendait les services que rend un chien.
Il grognait quand il voyait un individu à l’allure inquiétante.
Il aboyait quand quelqu’un sonnait à sa porte.
Un jour deux types à moto descendirent de leur engin et 
s’avancèrent d’un air menaçant vers l’imbécile qui les regardait venir 
avec un sourire d’imbécile, il croyait qu’ils venaient lui demander du feu, 
en fait, ils voulaient lui prendre son portefeuille.
Le chien ne s’y trompa pas, il leur sauta dessus en hurlant et les mis 
en fuite.
L’imbécile criait « Perdreau, viens ici ! Messieurs pardonnez lui, il 
n’est pas méchant. Ah la sale bête ! Tu vas voir la tournée que 
tu vas prendre.
Les deux voyous sautèrent sur leur moto et partirent très loin.
L’imbécile corrigea le chien qui n’y comprit rien, mais n’en continua 
pas moins à aimer son maître, car les chiens sont fatalistes.
Ils savent que les hommes ont des réactions illogiques.
Il y eu plusieurs incidents de ce genre, chaque fois que le chien 
croyait faire son métier de chien, l’imbécile lui tapait dessus et 
se confondait en excuses auprès des chenapans, voleurs, 
et bandits de tout poil que mordait le malheureux animal.
Il disait que celui ci était idiot, sanguinaire, et qu’il n’arrêtait 
pas de commettre des bavures.
On a beau être chien et plein de bonne volonté, on finit par se lasser 
de recevoir des coups, le chien Perdreau se lassa, cela se sut
assez vite dans le quartier.
L’imbécile habitait un pavillon, une nuit, un cambrioleur escalada le 
mur, le chien entrouvrit un œil dans sa niche pour chien et le referma, 
incontinent.
Le cambrioleur cambriola en toute tranquillité.
L’imbécile s’arracha les cheveux et corrigea le chien, lequel reçut 
philosophiquement sa correction, n’étant pas à une inconséquence près 
de la part de son patron.
Une autre nuit, ce fut un autre cambrioleur qui vint, ce cambrioleur 
là avait un surin qu’il planta dans la bedaine de l’imbécile qui en 
mourut.
En partant, l’assassin caressa le chien en disant « bon toutou ! »
Le chien pensa, car les chiens pensent : « Voila la première parole 
aimable que j’ai entendue depuis longtemps ».

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28 décembre 2005 3 28 /12 /décembre /2005 14:00

"anciens écrits"

Ce que je vais vous raconter n’a rien à voir avec l’œuvre de Shakespeare, seulement, ça c’est passé une nuit d’été. C’était une nuit plutôt belle, pas trop chaude pour un 27 Juillet 1987, j’avais 12 ans l’époque, les posters des stars n’ont pas encore commencé à envahir les murs de ma chambre, ni l’acné mon visage. J’était plongé dans un sommeil profond, je rêvait peut être, à 02h00 du matin qu’est ce que je peux faire d’autre. Soudain l’appel de ma mère m’extirpe de cette douceur du sommeil, c’était un cri fort, c’était sa voix mais bizarre, jamais je ne l’avais entendu m’appeler comme ça auparavant, il y avait urgence. En arrivant dans la pièce d’où venait l’appel, j’étais saisi par la scène : ma mère était accroupie, mon père était allongé par terre, elle lui tenait la tête entre ses bras en le suppliant de lui parler, elle m’a regardée avec des yeux écarquillés pour me demander un verre d’eau. D’habitude, je n’obéis pas tout de suite aux ordres, enfant gâté ou fainéant comme elle le disait, mais là c’était différent, je n’ai pas pensé, je n’ai pas senti, j’ai agi. Quand elle lui a versé une gorgée dans sa bouche, elle a dégouliné de coté, et on a entendu un grognement sourd. Elle a su, les grandes personnes savent ce genre de choses. Elle a pris quelques secondes pour le pleurer, puis elle s’est levée, elle paraissait savoir ce qu’elle avait à faire, s’occuper de la maison avant l’arrivée de la famille. Ma mère est une femme qui se tienne. Elle à appelé mon oncle, son frère qui habite au dessous de nous, puis elle m’a chargé d’aller alerter sa sœur qui habitait à 200 mètre plus loin dans la rue, pour elle j’était déjà l’homme de la maison. La rue était vide comme mon esprit, un vide terrible, j’avais peur, j’ai couru à perdre haleine, je ne savais pas quoi dire quand j’ai sonné à la porte, je suis resté quelques secondes au seuil de la porte, je suis resté une éternité. Ma tante aussi a su quand elle m’a vu, ce n’est pas qu’il était souffrant, il était cardiaque certes, mais bien portant. C’est fou ce ça te fait grandir d’un coup ce genre d’événement. De retour a la maison, ma mère avait déjà vidé la pièce de ses meubles, mis un tapis au milieu sur lequel gisant mon père, drapé de blanc. Après ça, je n’ai que des bribes de souvenir, le médecin légiste, ma grand-mère en pleurs, l’odeur de l’encens. Et puis la plus terrible des épreuves surtout pour un enfant, le moment de l’adieu. je ne sais plus qui a dis que je devait l’embrasser sur son front, j’ai pris ça pour un devoir, je l’ai fait, et j’ai eu grand choc, le froid. Quelle terrible épreuve.        

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20 décembre 2005 2 20 /12 /décembre /2005 09:20
"anciens écrits"
Parfois je fais des rêves éveillés. Je m’imagine golden boy, regardant depuis la fenêtre de mon appartement new-yorkais du haut d’un bulding de plusieurs étages, la neige qui pose un drap blanc sur les gens et les choses, je tiens mon mug avec mes deux mains, je réfléchis sur l’endroit ou je vais acheter des chaussettes et des caleçons. Il fait vraiment froid, je remettrait ça à plus tard, pour le moment je vais décacheter le lot de CD que j’ai commandé hier, je vais aussi essayer la nouvelle console de jeux
Je m’imagine dans un vieux 4X4 Nissan patrol, je traverse le désert de la Mauritanie en direction du Sénégal, Dakar ne sera qu’une étape du voyage, je compte rejoindre le cap de bonne espérance en Afrique du sud avant de remonter de l’autre coté du continent, j’espère que le moteur tiendra, je n’ai pas assez d’argent pour le remplacer, je compte sur un contact qui va me filer de l’argent à Bamako.
Je m’imagine sur un chopper Harley Davidson noir, moteur deux temps en V. le soleil de l’Australie est vraiment torride, surtout dans cette partie du désert, à cette partie de l’année, la route est interminable, il faut que je fasse une halte à la prochaine station de service, prendre une bière bien fraîche et faire le plein avant de reprendre la route vers le sud.
Des situations pareilles je les imagine assez souvent, à bord d’un 30 pieds, sur une chaise longue sous le porche d’une villa de l’île de la réunion, ou simplement en compagnie des pécheurs du port de Chebba qui préparent leurs barques pour la pêche nocturne des sardines au large…quand je m’imagine dans ces différentes situations, c’est drôle, je suis toujours seul, j’ai honte de ne pas m’imaginer en compagnie de ma femme et de mes filles, il faut dire sue les situations imaginées sont peu propices à la famille au complet, mais est ce l’égoïsme légendaire des hommes qui me pousse à imaginer des choses pareilles ? Est ce une quête inavouée de la solitude ? Est ce un manque de liberté ? Je ne saurait le dire…
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19 décembre 2005 1 19 /12 /décembre /2005 11:32
"anciens écrits"
Parfois je fais des rêves éveillés. Je m’imagine dans des situations, des endroits. Je m’imagine conduisant une Jeep Wrangler, sur une route de l’Arizona, soleil battant, et moi, crâne rasé, un foulard sur la tête, écoutant du SNAP (I’ve got the power).
Je m’imagine, dans le sud de la France, en salopette, c’est la saison des vendanges, mes mains sont brûlantes, j’ai cueilli des centaines de grappes de raisins, j’ai fait le porteur aussi, mais mon cœur est léger, je partage le dîner avec le reste des vendangeurs, en buvant le cru de l’année dernière et chantant les chansons de la saisons.
Je m’imagine au Tibet, assis par terre devant un moine, maître des lieux et des esprits, respirant difficilement à cause de la hauteur mais serein. Puis je me réveille de mes rêves, je regarde autour de moi, je rends grâce au seigneur, merci mon dieu de m’avoir offert la possibilité de vivre plusieurs vie dans une seule… à travers le rêve.
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10 décembre 2005 6 10 /12 /décembre /2005 12:00
"anciens écrits"
De mon background socio-logique, certaines réflexions, paradigmes et théorie surgissent au gré de mes voyages entre les âmes vivantes de ma biosphère. L’autre fois j’essayais d’exposer à Sonia le principe de l’identité. Nous avons tous ce que j’appelle des sphères identitaires : je m’explique,
- si JE suis Homme, l’AUTRE c’est une femme.         
- si JE suis Homme de 30ans marié et père, les AUTRES serait les célibataires, les mariés sans enfants, les djeunz…
- si JE suis Tunisiens, j’aurais autant d’AUTRES qu’il y a des pays sur terre.     
Vous pouvez tous jouer à deviner vos AUTRES à différentes sphères identitaires, mais la quête de la réponse à la question qui suis-je ? Elle est éternelle…    
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5 décembre 2005 1 05 /12 /décembre /2005 12:03
"anciens écrits"
Cassons le silence je déballe ma science, petit à petit ma connaissance avance. Ainsi chanta Mc solar. Pourquoi est ce que les rappeurs sont des prétentieux ? Est ce la gloire après la misère ? On s’est déjà posé la question avec Sonia, quelle est la différence entre la prétention et la confiance en soi ? Qu’elle est la limite entre les deux ? Peut être que c’est la même chose, vue à chaque fois d’un angle différent. Du point de vue du sujet s’est de la confiance en soi, et vue des autres c’est de la prétention.le dico n’aide pas beaucoup :
Confiance en soi : être assuré de ses possibilités.
Prétention : complaisance vaniteuse envers soi-même.
Reste vos avis sur le sujet ?
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28 novembre 2005 1 28 /11 /novembre /2005 14:23
"anciens écrits"
Vous vous rappelez de l’idée que le monde est fait de dualités, eh bien en parlant avec ma femme l’autre jour de l’idée, et en lui citant les différentes « paires », pouvant constituer une vision du monde (le male et la femelle, le haut et le bas, le jour et la nuit, l’intérieur et l’extérieur…) elle m’a dis tu as oublié LA dualité : le bien et le mal. Plusieurs maîtres à penser ont bâtis leurs œuvres sur cette seule dualité. Quand je me suis lancé dans la réflexion sur le bien et le mal, je me suis souvenu d’un incident qui m’ait arrivé quand j’étais au lycée. On avait un cours d’éducation physique, et je m’entraînais au saut en longueur ou au triple saut, je ne m’en souviens plus très bien, il y avait un gros caillou au beau milieu du bac à sable, et mon genou l’a heurté au point de saigner. Bizarrement, ça m’a fait du bien de voir le sang couler. Puis j’ai eu peur. J’ai eu peur du premier sentiment d’euphorie à la vue du sang couler. Je ne savais plus si c’était « normal » ou pas d’avoir dans la même minute, deux sentiments bizarres et contradictoires. Déroger à la normalité peut être satisfaisant ou dérangeant. Vous me direz quel est le lien avec le bien et le mal dont il est question au début ? Rien, sauf que, c’est écrit dans le coran « asa an takrahou chaia ouahoua khair lakom ». C’est pour ça que 1 + 1 = 3.
 
Dixit Bernard WERBER.(mais là, c'set sa définition de l'amour... une autre paire de manche)   
 
1+1=3. C'est à dire que l'addition de deux éléments donne une somme plus importante que leur simple juxtaposition.
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25 novembre 2005 5 25 /11 /novembre /2005 09:41

"anciens écrits"

Si seulement je pouvais savoir en quoi je vais me réincarner. Selon la théorie de Werber sur le sujet, on part tous de l’immobile, de la pierre, et au fil des réincarnations on est végétal, animal, humains pour être au final des dieux !!! Mais chaque cycle à une durée variable selon notre bienfaisance ou malfaisance, la régression existe aussi, et comme ça l’âme peut voyager sur plusieurs siècles en passant par plusieurs supports. Morale de l’histoire, faite le bien, vous serez des dieux…                  

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21 novembre 2005 1 21 /11 /novembre /2005 13:47

"anciens écrits"

Pour une fois depuis le début de ramadan que je suis de bonne humeur, ma voisine est lugubre malgré des tentatives vaines d’afficher un pseudo sourire sur son visage. Je vais chez Ines pour chercher consolation et voila qu’elle est « fed up ». Je reviens à mon bureau en essayant de me consoler dans l’écriture de la chronique, manque d’inspiration je demande à Sonia, elle me débite un flux de mots sombres, incompréhensibles mélancoliques… qu’est ce que je fait ? Je me plie à l’humeur générale en tirant une tranche d’ « evil dead », ou je persiste en continuant à émettre mes ondes positives sans me soucier de leur terrain d’atterrissage ? C’est dur de ne pas avoir d’écho quand on émet, tout comme c’est dur de mettre de bonne humeur plus qu’une personne sans qu’ils soient disposés pour autant. Cela me rappelle une chanson que j’ai pu découvrir grâce à Ines d’ailleurs, elle est de Michel Fugain « chante la vie chante comme si tu devait mourir demain » je vais sur Internet (que dieu la bénisse) et voila que je tombe sur une autre chanson que je connaissait et qui correspondait à ce que je cherchait :

Fais comme l'oiseau
Ça vit d'air pur et d'eau fraîche, un oiseau
D'un peu de chasse et de pêche, un oiseau
Mais jamais rien ne l'empêche, l'oiseau, d'aller plus haut

Allez Pour le plaisir le texte de chante la vie :

Chante la vie chante
Comme si tu devais mourir demain
Chante comme si plus rien n'avait d'importance
Chante, oui chante
Aime la vie aime
Comm' un voyou comm' un fou comm' un chien
Comme si c'était ta dernière chance
Chante oui chante

N’oubliez pas, le marchand de la bonne humeur ne passe pas tous les jours, alors quand vous ne le voyez pas, consultez les textes de Michel Fugain

Merci Ines

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17 novembre 2005 4 17 /11 /novembre /2005 13:27

"anciens écrits"

Les informaticiens sont les personnes qui ont le mieux compris le monde en inventant le langage binaire, le 0 et le 1 sont à l’origine de tout, être ou ne pas être, telle est le code de déchiffrage de la vie. Vous savez pourquoi ? Parce que la vie se réduit à un ensemble de dualités : le male et la femelle, le haut et le bas, le jour et la nuit, l’intérieur et l’extérieur, le yin et le yang, moi et l’autre… et j’en passe et des meilleures. La liste et longue, et ne venez pas houer ma théorie à coup d’intermédiaire… je suis catégorique… ou je ne le suis pas !

Ça fait toujours marrer les informaticiens ! Il n'y a pas « dix » sortes de gens, mais 10 : « Un » « Zéro », c'est à dire 2, en binaire. Il y a 2 (1 0) sortes de gens... ceux qui comprennent le langage binaire… et les autres.

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