Au post précédent je vous avais promis la réponse du patron. voici sa réponse :
Cher collaborateur ;
Je vais me permettre de répondre à ton mail car, contrairement à toi, je n’ai pas d’égo décalé (tu t’es senti visé, tu ne t’assumes pas, tu te prosterne… ça m’a tout l’air d’un complexe d’infériorité). Plus d’émancipation et de confiance mon petit gars.
- à propos de cette histoire d’horaire, je te sortirais bien la liste des adjectifs d’usage dans les manuels de management (professionnalisme, exemplarité, implication…) mais, désormais, te sachant susceptible, je t’épargne ce discours.
- dépasser les heures de travail pour atteindre ces objectifs, n’est il pas plus judicieux de faire appel aux mille et une autres solutions (renégocier ces objectifs en termes de délais ou de moyens, changer de procédés, optimiser la charge du temps, ou tout simplement faire appel à son patron) au lieu de jouer les victimes ?
- faire la distinction entre personnel et professionnel n’a jamais été synonyme de schizophrénie, du moins jusqu’à ton mail.
- quant à cette histoire d’alibis et de culpabilité, il est évident que ça sort de la plume d’un ex-condamné, par lui-même ou par les autres.
- passer ces heures au bureau, à travailler, ou autre(s) signifie qu’on est joignable, et que cela facilite le travail des autres. Car figure-toi que dans une organisation, personne ne travaille seul. On est tous interdépendants.
message pour Hatem : "Les personnages et les situations de ce récit étant purement fictifs, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ne saurait être que fortuite"